samedi 3 décembre 2011

Immortel

New York 2095.
Une pyramide flottante au-dessus de Manhattan, une population de mutants, d'extraterrestres, d'humains, réels ou synthétiques...
Un serial killer boulimique qui cherche un corps sain et un dieu à tête de faucon qui n'a que sept jours pour préserver son immortalité.

Un pénitencier criogénique qui perd un dissident subversif détenu depuis trente ans et une jeune femme aussi mystérieuse que sublime sans origine connue, aux cheveux et aux larmes bleus...
Trois protagoniste énigmatique Horus, Nikopol, Jill aux destins convergeants où tout est truqué: les voix, les corps, les souvenirs.

Adapté de ses bandes déssinés, Enki Billal dont le génie n'est plus à faire presente ici un film mi-animé, avec quelques acteurs célébres Charlotte Rampling, Linda Hardy, Thomas kretschmann.
On ne peut qu'admirer la folie du détail aussi présente sur papier que sur l'écran, un univers particulièrement léché et précis d'un monde futuriste en plein chaos. Reflet futuriste d'une civilisation au bord de l'implosion, les puissants écrasent et manipulent les plus faibles obligés de vendre ou d'échanger leurs organes. Les différents étages de la ville symbolise les strates sans passerelle de cette société.

Billal a attendu longtemps d'avoir les moyens techniques et financier de pouvoir animer ces héros désormais célèbres.
Il faut un temps pour s'habituer au passage des personnages animer au vrai acteurs mais on entre asser vite dedans, c'est un film pour public avertie.



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